jeudi 7 janvier 2016

Outils pour projet 2016 des Rias


Les   Rias   Saint-Apollinaire-de-Rias
Ardèche





















LES B RIAS
   
Association Les Rias
Mme Cimaz Jacqueline, Présidente             

A M. le président da la Région ARA                                                                                        



Monsieur le Président,

Notre association culturelle a pour objectif le développement  culturel, notamment mais non exclusivement   dans le domaine  des  arts  plastiques  et  visuels, de l’écriture et du théâtre, et, essentiellement en milieu rural.
Nous visons la qualité artistique et privilégions  les résidences d’artistes, formatrices pour la population et mutuellement avantageuses. Depuis bientôt douze ans de travail dans ces conditions, nos choix à cet égard se sont affermis.
Un parcours d’art a été inauguré cet été avec des œuvres dans la campagne mais une dernière étape qui se situe dans les salles municipales des Baraques – Bibliothèque/EPN et grande salle, permettant donc d’exposer des œuvres fragiles, de montrer des vidéos et un étrange triptyque à surface  mobile - plébiscité par tous les publics, d’y faire des expositions, des projections et des visites virtuelles sur la toile.
Nous avons été récemment invités à la présentation  du projet « Ligne de partage des eaux » par le Parc des Monts d’Ardèche et le département  et invités à situer momentanément notre action, en tant qu’ « Echappée » dans le cadre de ce projet.
Nous avions envisagé un projet  utilisant une nouvelle fois l’art pour questionner les bouleversements climatiques. 
Cette rencontre nous a conduit à contacter Sébastien Camboulive, avec lequel nous avions travaillé par le passé.  Le projet  qu’il nous a envoyé nous convient. Ce projet est raisonnable dans sa demande mais exige d’importantes activités de médiation – comme d’habitude, mais plus encore, puisque les « Echappées » sont destinées à tresser dans un Grand projet, recherches artistiques locales développées grâce aux résidences   et  recherches-créations d’artistes à renommée planétaire, venus d’ailleurs...
Au-delà du travail de Camboulive, nous avons pris contact avec une jeune conteuse, déjà sollicitée pour aider le groupe « patois » à  réaliser une publication, vraisemblablement avec CD. Cette conteuse, Marie Julien, pourrait aussi labourer les imaginaires à partir du thème du projet avant de pouvoir s’appuyer sur les photos évolutives et vidéos-témoins et de synthèse, de Camboulive, dans les communes du parc où il souhaite intervenir.  A noter de plus qu’elle travaille avec des scolaires, y compris en internat, ce qui donne une autre dimension intéressante à ce projet.
L’exposition finale, les vidéos… les écrits… reproductibles, prendraient  place dans les salles des Baraques et ainsi en notre parcours d’art, ce qui n’exclut une exposition au PNR,  à l’artothèque départemental - ou régional s’il existe… ou à la galerie Les Douches  qui présente Camboulive à Paris.
Si le besoin s’en fait sentir, et si nos moyens le permettent, on pourrait également  intégrer un jeune vidéaste de Lamastre recommandé par Lény et Bernard Stora…

Ce sont des possibilités, des pistes ouvertes, à négocier, mais nous savons bien qu’un travail de qualité  induit toujours de l’inédit, tant de la part des artistes que d’un public à la fois nouveau, et, pour une fraction,  plus averti.

Nous aimerions pouvoir mettre en place cet atelier photo dont parle Camboulive,  et  qui, mis gratuitement à disposition, pourrait  restaurer un certain dynamisme en liaison avec  le jeune public et, bien sûr,  sous forme mobile, pourrait circuler dans  plusieurs des communes où souhaite intervenir l’artiste.  A cet égard, l’Arche des métiers du Cheylard constitue aussi un point intéressant.
Il n’est donc pas possible d’expliciter plus le budget. Les comparaisons entre budget prévisionnel et budget  final, rapportées à nos actions,  montrent d’indéniables développements imprévus, féconds,  au fil des ans. A noter aussi que les  « sponsors privés »- des membres de l’association qui contribuent  à un mécénat collectif, en fonction de leurs ressources  et  possibilités, du don de  quelques contributions  financières au gâteau fait, à la documentation offerte au collectif  ou  au jus de pomme apporté…

Nous pensons donc, compte-tenu de notre expérience, du travail de Camboulive, de la conjoncture proche mais aussi de celle du PNR, dans lequel nous habitons, que ce projet devrait avoir besoin d’un budget global de 31400€. Nous sollicitons une aide de la Région de 6000€ pour un projet qui devrait   intervenir sur 2016, s’intensifier au second semestre et se prolonger éventuellement début 2017…

Une dynamique précieuse qui repose en bonne part sur la prise de conscience de la qualité artistique offerte  et de la perception du respect de chacun  qu’impliquent ces choix.

     Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de nos salutations distinguées.


                                    
                                                       La présidente                                   La trésorière
   
                                                                                
                                                                                                            

                                                       J.Cimaz                                            G.Greco

                 




                                                                                          Nicolas Daubanne découvre « Les                                                                                                                               
                                                                        "les papillons verts » de  Sébastien Camboulive…

                            

                                                                                                                      

NB. Ci-joint et/ou envoyé par courriel  le projet et le devis de Sébastien Camboulive.