Les Rias Saint-Apollinaire-de-Rias
Ardèche
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LES B RIAS
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Association Les Rias
Mme Cimaz Jacqueline, Présidente
A M. le président da la Région ARA
Monsieur le Président,
Notre association culturelle a pour objectif le développement culturel, notamment mais non exclusivement dans le domaine des
arts plastiques et
visuels, de l’écriture et du théâtre, et, essentiellement en milieu
rural.
Nous visons la qualité artistique et privilégions les résidences d’artistes, formatrices pour
la population et mutuellement avantageuses. Depuis bientôt douze ans de travail
dans ces conditions, nos choix à cet égard se sont affermis.
Un parcours d’art a été inauguré cet été avec des œuvres dans la
campagne mais une dernière étape qui se situe dans les salles municipales des
Baraques – Bibliothèque/EPN et grande salle, permettant donc d’exposer des
œuvres fragiles, de montrer des vidéos et un étrange triptyque à surface mobile - plébiscité par tous les publics, d’y
faire des expositions, des projections et des visites virtuelles sur la toile.
Nous avons été récemment invités à la présentation du projet « Ligne de partage des
eaux » par le Parc des Monts d’Ardèche et le département et invités à situer momentanément notre
action, en tant qu’ « Echappée » dans le cadre de ce projet.
Nous avions envisagé un
projet utilisant une nouvelle fois l’art
pour questionner les bouleversements climatiques.
Cette rencontre nous a conduit à contacter Sébastien Camboulive, avec lequel nous avions travaillé par le
passé. Le projet qu’il nous a envoyé nous convient. Ce projet
est raisonnable dans sa demande mais exige d’importantes activités de médiation
– comme d’habitude, mais plus encore, puisque les « Echappées » sont
destinées à tresser dans un Grand projet, recherches artistiques locales
développées grâce aux résidences
et recherches-créations
d’artistes à renommée planétaire, venus d’ailleurs...
Au-delà du travail de Camboulive, nous avons pris contact avec une
jeune conteuse, déjà sollicitée pour aider le groupe « patois »
à réaliser une publication,
vraisemblablement avec CD. Cette conteuse, Marie Julien, pourrait aussi
labourer les imaginaires à partir du thème du projet avant de pouvoir s’appuyer
sur les photos évolutives et vidéos-témoins et de synthèse, de Camboulive, dans
les communes du parc où il souhaite intervenir.
A noter de plus qu’elle travaille avec des scolaires, y compris en
internat, ce qui donne une autre dimension intéressante à ce projet.
L’exposition finale, les vidéos… les écrits… reproductibles,
prendraient place dans les salles des
Baraques et ainsi en notre parcours d’art, ce qui n’exclut une exposition au
PNR, à l’artothèque départemental - ou
régional s’il existe… ou à la galerie Les Douches qui présente Camboulive à Paris.
Si le besoin s’en fait sentir, et si nos moyens le permettent, on
pourrait également intégrer un jeune
vidéaste de Lamastre recommandé par Lény et Bernard Stora…
Ce sont des possibilités, des pistes ouvertes, à
négocier, mais nous savons bien qu’un travail de qualité induit toujours de l’inédit, tant de la part
des artistes que d’un public à la fois nouveau, et, pour une fraction, plus averti.
Nous aimerions pouvoir mettre en place cet atelier
photo dont parle Camboulive, et qui, mis gratuitement à disposition,
pourrait restaurer un certain dynamisme
en liaison avec le jeune public et, bien
sûr, sous forme mobile, pourrait
circuler dans plusieurs des communes où
souhaite intervenir l’artiste. A cet
égard, l’Arche des métiers du Cheylard constitue aussi un point intéressant.
Il n’est donc pas possible d’expliciter plus le
budget. Les comparaisons entre budget prévisionnel et budget final, rapportées à nos actions, montrent d’indéniables développements
imprévus, féconds, au fil des ans. A
noter aussi que les « sponsors
privés »- des membres de l’association qui contribuent à un mécénat collectif, en fonction de leurs
ressources et possibilités, du don de quelques contributions financières au gâteau fait, à la
documentation offerte au collectif
ou au jus de pomme apporté…
Nous pensons donc, compte-tenu de notre expérience,
du travail de Camboulive, de la conjoncture proche mais aussi de celle du PNR,
dans lequel nous habitons, que ce projet devrait avoir besoin d’un budget
global de 31400€. Nous sollicitons une aide de la Région de 6000€ pour un
projet qui devrait intervenir sur 2016,
s’intensifier au second semestre et se prolonger éventuellement début 2017…
Une dynamique précieuse qui repose en bonne part
sur la prise de conscience de la qualité artistique offerte et de la perception du respect de chacun qu’impliquent ces choix.
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de nos
salutations distinguées.
La présidente La
trésorière
J.Cimaz
G.Greco
Nicolas Daubanne découvre
« Les
"les papillons verts » de Sébastien Camboulive…
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NB. Ci-joint et/ou envoyé par courriel
le projet et le devis de Sébastien Camboulive.